Dans un précédent article que vous pouvez retrouver en cliquant ici nous avons formulé un certain nombre de propositions concernant la petite enfance. Aujourd'hui, nous vous proposons de revenir sur ce volet de notre projet.
Vos questions et/ou réactions sont toujours les bienvenues.
Nous vous souhaitons une bonne lecture.
La situation sur Ville d’Avray est la
suivante :
· Les crèches municipales
Crèche Pradier
Pradier : 60 +10%
possible
§ C Crèche Fanny
Fanny : 30 + 10% possible
· Les mini-accueils (halte-garderie)
Accueil pour demi-journées.
§ H halte-garderie Jardy
Jardy : 15 places dont 5 en mini-accueil
§ H halte-garderie " Les Petits Loups "
Multi-accueil : 25 places + 7pendant 4 jours par semaine
« Petit bout » crèche parentale
associative : 16 places
« Petit dôme » ouvert 3 demi
journées par semaine : enfant + parent ou nounou.
Les
structures préexistantes sont encourageantes mais il reste que pour 40 acceptations
il est opposé 60 refus. En 2006, il existe donc 168 places
dont une partie importante n’est pas à temps plein.
Dès lors la question est de savoir que faire.
Tout d’abord, la ville doit s’engager à mener une politique active en
faveur de la petite enfance, et ne pas se contenter de réagir. La politique de la ville en
matière de petite enfance doit se concentrer sur l’accueil des petits
dagoveraniens mais en même temps rendre notre ville attractive par une
politique de proposition et non simplement de réaction. Ainsi doivent être pris
en compte les enfants déjà présents dans la ville mais aussi ceux à naitre et
les familles qui voudraient vouloir s’installer dans notre commune.
Dès lors, nous ne devons pas
construire un projet à court terme, mais
un projet durable englobant les différents aspects de la prise en charge de la
petite enfance. Il s’agit de construire un projet, une vision d’avenir grâce à
la collaboration de tous ses acteurs, municipalité, associations et
professionnels
Il s’agit donc tout d’abord de
pouvoir offrir aux familles déjà installées les structures apportant aux jeunes
enfants un environnement favorable à leur épanouissement, de développer
des structures d'accueil variées, de soutenir la garde à domicile par des
assistantes maternelles agréees et de favoriser les partenariats avec
l'ensemble des acteurs locaux.
Pour rappel, les compétences de la commune portent sur l'entretien des
locaux, les charges et la gestion du personnel, l'organisation de la
restauration et le financement des activités des établissements petite enfance.
Les professionnels du secteur sont des employés municipaux. Ils sont
rémunérés par
La loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002, rénovant
l’action sociale et médico-sociale, a renforcé la compétence du département en
matière de protection des personnes vulnérables. Mais depuis 15 ans, le
département a transféré massivement la gestion des crèches aux communes,
permettant de faire supporter aux villes, le coût de ces établissements
d'accueil de la petite enfance. Il s’agit donc d’exercer pleinement cette
compétence, et d’initier au niveau de la municipalité une politique volontaire
dans ce domaine qui ne peut se faire sans d’autres acteurs comme le conseil général, la
caisse d’allocation familiale, le centre communal d’action sociale. Il s’agit
donc de mettre au niveau de la commune un service permettant la cohésion de ces
différents acteurs.
Il s’agit à la fois de développer les structures
existantes, de les rendre plus efficaces. Par exemple, des regroupements au
niveau de la préparation des repas, ou des formalités administratives pourraient
être envisagés. Ce rapprochement s’inscrirait dans la prise en charge par le
personnel municipal en partenariat avec le CCAS d’une politique de coordination
des actions au niveau de la petite enfance.
Mais la
personne en charge de ce rapprochement devrait avoir d’autres fonctions. Ainsi,
il s’agit aussi de favoriser la garde à domicile, en informant les familles et
en centralisant les demandes et les offres au niveau de la mairie, en encadrant
le processus de recrutement, que ce soit par des conseils juridiques ou administratifs
donnés par du personnel municipal formé dans cette perspective. Ce personnel formé pourrait accueillir toutes demandes liées
au service à la personne, c'est-à-dire coordonner les différents aspects des
services proposés à la personne.
Dans cette optique il serait
possible d’établir un plan de développement de
La ville pourrait s’engager dans une véritable politique de formation des
auxiliaires de puériculture par convention auprès de certaines écoles. Or ce projet ne peut aboutir à de réels
résultats que dans l’optique où ce personnel formé a la possibilité et la
volonté de s’engager durablement dans la ville. Des lors, le développement des
modes de transports ou la proposition de logement adapté est le corolaire
nécessaire de cette politique de formation.
Ainsi il ne faut pas voir seulement dans les politiques de la petite
enfance l’accueil en crèche ou en
structure adaptée. Il s’agit à la fois d’anticiper en permettant le temps venu
de recourir à du personnel formé mais aussi de permettre l’augmentation de
l’accueil proposé par des facilités et des coordinations au sein des différents
acteurs. Une vision est la seule condition d’une réelle effectivité.
Dans ce cadre par exemple la prise en compte des handicaps dans les
différentes structures et la prise en compte de besoins différenciés devront
faire l’objet d’une politique dépassant le cas par cas. La mise aux normes des
installations et l’accueil effectif d’enfants handicapés doivent résulter d’une
ferme volonté politique.
Enfin,
il serait possible d’envisager, en prenant exemple sur le travail effectué par
la mairie de Nanterre de proposer une Allocation Municipale pour
l’Accueil du Jeune Enfant (AMAJE), pour les parents employant une assistante maternelle agréée qui
serait versé aux familles employant une assistante maternelle indépendante,
allocation complémentaire à celle de
Sophie
Elias
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